Dans ce monde cauchemardesque, au paroxysme du totalitaire, on se délecte de son esthétisme et surtout de cet humour noir à l’anglaise au joute incomparable, taillé sur mesure propre au film culte.
Dystopie satirique saturés par les paradoxes.
Tant très novateur pour son temps, (1985) semble pourtant avoir prit quelques rides à ce jour et mériterait bien un coup de scalpel ;)
Un enchaînement de séquences ou le chaos du réel laisse place à un imaginaire loufoque, dans des courses poursuites toujours plus effréné au cœur d’un labyrinthe diabolique.
Sam dans la peau de Jonathan Pryce y interprète un rôle d’employé de bureau rêveur sans ambition enclin à l’onirisme.
Il se retrouve malgré lui mêlé à une affaire qui le dépasse qui va le mettre sur la route de la fille son rêve, Jill (Kim Greist).
Les acteurs manquent néanmoins de profondeurs, Robert De Niro dit Tuttle y exécute de maigres apparitions et malgré le tâtent indéniable de tous on retiendra surtout le cadre aux figurants.
En effet Terry Gilliam exécute une sacrée prouesse et y déverse toute ses émotions surtout les plus lugubres.
Une trame autodestructrice pour cette œuvre majeure de l’époque, qui laisse une voie rédemptrice par la démolition des locaux et l’idylle d’une vie rurale non intrusive.