Sublime noirceur. L’histoire fait partie de celles dont on connaît déjà la fin, sans, pourtant, pouvoir en imaginer le déroulement. On est plongé dans une ambiance sinistre, malsaine et angoissante, chapitrée à la Tarantino pour en aiguiser le suspense. Impossible de ne pas se laisser emporter par cette obscurité, tant elle est forte et intense. Avec une Dakota Fanning au mutisme magnétique, pourchassée par un Guy Pearce, glaçant de monstruosité. Véritable révérend luciférien doté d’une créativité sans faille dans l’abominable.