Yann Gozlan m'avait déjà convaincu avec son homme idéal, très bon thriller.
il continue à suivre une trace à près de 250 kms avec ce "Burn out"
Ne pas s'y méprendre nous ne sommes pas dans un bureau RH où les employés craquent les uns après les autres
Non là nous sommes dans l'univers de Tony, un passionné de Moto qui veut en faire son métier
Sauf, qu'un jour il découvre que son ex, la mère de son fils est dans de sales draps, en ayant voulu se faire un peu d'argent de poche avec des mafieux pas très fréquentables.
Il décide donc d'essayer de venir à son secours, et son grand talent est son coté tête brûlée sur une moto
Il va donc servir de go fast aux mafieux afin de liquider la dette...
Burn out nous emmène alors dans un univers qui va très vite voir trop vite, avec le numéro d'équilibriste de Tony ...
C'est dangereusement grisant,
les scènes sont particulièrement bien filmées,
et la partie thriller est passionnante de bout en bout avec dans le rôle du chef de gang manouche un remarquable et terriblement charismatique Olivier Rabourdin qui nous joue le chaud et le froid, entre intransigeance de chef de clan et donneur de leçon de morale
Burn out raconte l'histoire de ce jeune homme qui se retrouve dans une spirale infernale, et doit apprendre à vivre dans ce climat de violence et oppressant juste pour sauver la mère de son fils.
Pas besoin d'être un passionné de moto pour apprécier "burn out" et c'est là aussi la prouesse de Yann Gozlan d'avoir su associer thriller et sports mécaniques, sans que cela devienne lourd ou ennuyeux.
Nettement meilleur que le go fast avec Roschdy Zem qui avait un coté trop romancé, Burn out est une très agréable surprise à la française dans un style hyper réaliste.
Attention le port du casque est obligatoire.