Que la fiction a du bon tout de même, car oui dans celle ci on peut s'inventer n'importe quoi comme être un tombeur universel. Rôle que s’attribue de film en film Emmanuel Mouret,lui qui a la tête allongée d'un Fernandel,avec son mono sourcils et sa mèche sur le coté, un physique qui est loin d’être avantageux et universel. Tout n'est pas axé sur le physique chez Mouret et son cinéma est plus basé sur le charme du personnage c'est là dessus que mise le réalisateur. Et il est vrai que son personnage et son cinéma possèdent un certain charme,mais une fois de plus il fait encore le même film que les précédents. Il glisse une nouvelle fois un triangle amoureux,avec un personnage maladroit qui tombe la gente féminine,mais ces femmes contrairement à Mouret sont toujours elles de belles jeunes femmes,c'est étrange lui a le droit de ne pas être beau mais les femmes qu'il emballe n'ont pas le droit d’être moche. C'est beau le cinéma on peut s'inventer n'importe quoi,mais c'est tout de même un peu dérangeant ce problème avec le physique de la belle actrice et du moche qui emballe. Non pas que le moche n'ait pas droit d'emballer la belle,mais que la femme moche chez Mouret n'a pas le droit d'exister. Si elles devaient faire pareille il n'existerait pas,c'est peut être bien le cas dans la vie et Mouret s'invente la vie qu'il se phantasme à l'écran.
Si on connait Mouret le film n'a pas de surprises puisque c'est toujours la même chose,il refait encore et toujours le même film. Caprice n'est pas très emballant mais il n'est pas non plus désagréable à regarder,même s'il faut bien dire que le temps ne passe pas à vitesse grand V là devant.