La planète des pingres
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Ruper Wyatt était attendu au tournant, mais avec Captive State le réalisateur signe un mauvais long-métrage à la manière d’un Blockbuster.
Bienvenue dans un univers futuristes où les extraterrestres ont pris le pouvoir, une mélodie de déjà-vue, voire un thème prisé par de nombreux réalisateurs innovants. Et c’est bien ce qu’il manque à Rupert Wyatt, après *La planète des singes : les origines*, il manque d’innovation, d’idée neuve, et ça se ressent dans son nouveau film *Captive State*. Cette absence d’ambition et d’aspiration finit par desservir une intrigue banale qui devient un cafouillis monumental d’expérimentations en tout genre.
Un prologue confus, les extraterrestres ont envahi la Terre en peu de temps, sans aucune opposition des êtres humains. Neuf ans plus tard, les Aliens sont les législateurs du monde et dictent les lois des humains, maintenant travailleurs-constructeurs obéissants. Une inspiration tirée par les cheveux de la saga *Alien*, si vous tentez de comprendre le scénario, vous allez très vite déchantez…
L’idée du réalisateur était pourtant intéressante, plutôt que d’avoir une rétrospective focalisée sur les extraterrestres, Rupert Wyatt s’intéresse de prêt aux états d’âme de l’homme. Malheureusement c’est un échec, les rôles sont si confus que l’on peine à distinguer les agissements de chacun, malgré un casting prometteur. Avec une forme décevante, l’on s’attend à un fond plus élaborée et pesant. Pour sur, l’atmosphère sombre reflète parfaitement l’état dans lequel se trouve la Terre, si l’on sort de la salle avec les épaules lourdes, les seuls responsables seront les décors aux allures mélancoliques.
Au générique final, impossible de résoudre tous les mystères de l’intrigue, un conseil quelconque avant de se lancer dans l’aventure futuriste ? Accrochez-vous…
NC
Créée
le 5 avr. 2019
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2 j'aime
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