entre humour graveleux, salaces et jeux de mots qui tombent à l'eau, à grand renfort de running-gag
Co-réalisation pour le trio Thomas Ngijol, Fabrice Eboué & Lionel Steketee qui se sont lancés dans la comédie dénonçant le racisme et l'insertion (dénonçant à la fois les dérives côté "blancs" et côté "noirs"), entre humour graveleux, salaces et jeux de mots qui tombent à l'eau, Case départ (2011) peine à convaincre (sauf ceux qui veulent rire de tout et de rien, sans trop se donner de mal à réfléchir). Pas mal de longueurs tout au long de ses 95 minutes instables avec des hauts et des bas, à grand renfort de running-gag et de blagues potaches, le rire se fait souvent attendre. C'est à la fois idiot et crétin, niveau interprétation, Thomas Ngijol s'en sort aisément contrairement à Fabrice Eboué qui peine clairement à convaincre (il apparaît rarement crédible face caméra). Humour vulgaire et enfantin sont au programme de cette comédie anti-discrimination qui devrait amuser les jeunes et exaspérer les plus vieux.