Dans sa logique d'adapter en prises de vues réelles ses dessins animés, Disney s'attaque cette fois à Cendrillon, dans une adaptation qui est cette fois très fidèle à ce qu'on connaissait.
C'est peut-être à la fois sa qualité et sa limite, car pas une seule fois, je n'ai été surpris, malgré ses évidentes qualités visuelles, le soin évident porté aux costumes ou les acteurs qui ont tous l'air d'être dans le premier degré.
Mais ce qui me chagrine au fond, c'est que je me demande ce que Kenneth Branagh vient faire ici en tant que réalisateur, car même sur un autre film de studio comme Thor, il y avait au moins des joutes shakespeariennes. Mais alors là, je ne reconnais rien de sa patte, ç'aurait très bien pu être réalisé par un yes man comme Hollywood en a des tas.
Alors, je me suis attardé sur la présence émouvante de Derek Jacobi, qui incarne le roi, Cate Blanchett dans le rôle de la méchante belle-mère (car les belles-mères sont méchantes), Helena Bonham-Carter en fée de Cendrillon, et Lily James qui incarne le rôle-titre. A ce titre, la scène-phare de la danse entre Cendrillon et le prince est très réussie, même si je me souvenais que dans le dessin animé, elle portait une robe avec un décolleté plongeant.
On évite au moins la tonne chansons du dessin animé orignal, les petites souris se transforment en chevaux, mais c'est vraiment une adaptation ni faite ni à faire, sauf pour le compte en banque de Disney vu le carton que ça a été... Et Kenneth Branagh a gagné un ticket pour le studio en réalisant en 2020 Artemis Fowl, donc il n'a pas perdu son temps.