Cendrillon
6.5
Cendrillon

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske (1950)

Disney c'est beau. Mais c'est souvent cruel. Cendrillon n'échappe donc pas à cette vieille tradition de souffrance et avant d'avoir droit au bonheur, elle en prend plein la gueule!

Et comme toujours, si Disney n'ignore pas la noirceur d'un monde, il ne fait pas non plus semblant de la soigner. Les vilaines fifilles, ben on n'aura pas le plaisir de les voir échouer leurs vies, elles resteront des pestes surement toute leur vie! (enfin si je me souviens bien dans le conte de perrault cendrillon devient amie avec elles?) Noter seule satisfaction c'est que Cendrillon les bat sans perdre en humilité et modestie: elle est heureuse et on est heureux.

L'histoire est donc à la fois simple et merveilleuse. Comme d'habitude, les créateurs se montrent patients pour raconter une histoire. quelques gags et autres chants parsèmes la narration ici et là (à noter que les chansons ne sont pas barbantes parceque, soit il se passe vraiment quelque chose pendant qu'ils chantent, soit il y a de bonnes trouvailles visuelles notamment certaines expérimentales avec des bubulles).

Graphiquement je suis un peu déçu. Bien sûr il y a toujours cette technique de l'observation, de la mimesis de la nature humaine ou animale qui fonctionne bien. Mais dans la patte graphique, les décors sont finalement assez simple à quelques exceptions près (le carosse est d'un minimalisme magistral). Du coup, malgré une bonne histoire et un bon moment passé, je ne pense pas que je me souviendrai de ce dessin animé. Ceci dit la patte graphique reste plus alléchante que le style plus carré qui a surgi dans les années 90. en fait ce ne sont vraiment pas les personnages le problème mais bien les décors.

Notons tout de même le beau jeu d'ombre et de lumière dans certaines scènes.
Fatpooper
7
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le 2 nov. 2011

Critique lue 751 fois

6 j'aime

Fatpooper

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