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CHEVAL DE MAÎTRE
Spielberg aimerait que L'Amérique ressemble à son oeuvre. Une économie solide de type libérale s'appuyant sur un socle populaire où le bon/mauvais goût ne se discute pas mais où le peuple contribue...
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Cheval de guerre par Johannes Roger
Des les premières images, on pense au cinéma de John Ford, de Victor Fleming ou de David Lean que Spielberg idolâtre, le cinéphile enfile ses pantoufles et se sent chez lui. Mais « Cheval de guerre » est aussi et avant tout un film de Spielberg, le regard que porte Joey sur une humanité livrée au chaos est celui du cinéaste, toujours en quête de moments de grâce, de fraternité et de bonté au milieu de l’horreur. La mise en scène multiplie les moments de bravoures, et les idées brillantes se succèdent, comme celle de filmer hors champ, mais dans le cadre, l’exécution de deux déserteurs ou de figurer le massacres des soldats de cavalerie en montrant uniquement leurs chevaux sautant à vide au-dessus des mitrailleuses. La découverte des tranchées de Verdun par un panoramique stupéfiant intervient après une scène elle aussi magnifique et douloureuse. Spielberg redonne du sens au cinéma, un cinéma sans cynisme, à contre courant d'une bonne part des productions actuelles.
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Écrit par
Créée
le 18 janv. 2014
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