Quand trois poules se font la belle...
Après le succès sans précédent de «Wallace & Gromit», leurs créateurs Nick Park et Peter Lord donne aujourd'hui naissance à une galeries de gallinacés des plus déjantée.
Le voilà enfin le premier long métrage issu de l'imagination débordante des deux surdoués britanniques de la pâte à modeler, et leur essai est brillamment transformer. Avec «Chicken Run» Nick Park et Peter Lord nous offre une salvatrice alternative à la déferlante «Dinosaure» Leur film s'adresse aussi bien aux jeunes spectateurs qu'à leurs aînés grâce à une cinéphilie réjouissante. Reprenant le canevas de «La grande évasion» nos deux animateurs nous convie à une folle escapade.
Comme le dit le gardien des lieux à plusieurs reprises: "Personne ne s'échappe de la ferme de Tweedy!", «Chicken Run» narre les aventures de Ginger et de ses infortunées compagnes au sein d'un poulailler qui tient plus du camp de concentration que de la basse-cour traditionnelle. Ginger, une poule déterminée passe sont temps à échafauder des plans d'évasions, mais chaque tentatives se soldent par un cuisant échec. Un soir, alors qu'elle implore un miracle, survient Rocky, un coq volant échappé d'un cirque. Elle lui propose un marché: les poules de la ferme l'aident à se cacher et il leur apprend à voler.
Non seulement la technique utilisée par Peter Lord et Nick Park est époustouflante et porte le film d'animation à une erre nouvelle, mais le scénario regorge d'instants magiques, drôles, émouvants, énergiques et épiques. Cette parfaite relation entre le fond et la forme fait de «Chicken Run» un véritable chef-d'œuvre de cinéma.