Une fois de plus, on se fait berner par un teaser alléchant, mais le film en lui-même est une vraie

Premier long-métrage pour Josh Trank (27 ans lors du tournage), qui se voit confier par la 20th Century Fox un film fantastique à travers lequel trois adolescents se retrouvent du jour au lendemain doté de supers-pouvoirs (tel que la télékinésie ou la faculté de pouvoir voler). Mais Chronicle (2012) s'essouffle tel un château de cartes au bout du premier quart d'heure. Ce que l'on présageait à travers la bande annonce vient se confirmer et prouve qu'une fois de plus, Hollywood ne cherche absolument pas à innover en nous proposant ici un film pour teenager dont le scénario tient sans grande difficulté sur Post-it®. Seule originalité, ici les adolescents ne se servent pas de leurs pouvoirs pour sauver la veuve et l'orphelin, l'un des trois va s'en servir à mauvais escient contre la population (c'était prévisible et de toute façon la bande annonce nous le révèle). Le film de Josh Trank surfe sur la vague du "found footage" dont le cinéma Hollywoodien nous abreuve depuis plusieurs années (on pourra notamment citer Paranormal Activity - 2009, Phénomènes Paranormaux - 2009, Appolo 18 - 2011 & Devil Inside - 2012).
Une fois de plus, on se fait berner par un teaser alléchant, mais le film en lui-même est une vraie arnaque, porté par un scénario à la simplicité déconcertante et le tout, soigneusement emballé avec des SFX hideux donc la plupart ont été salement incrustés sur fond vert.

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