Après avoir découvert Le Bonheur, voilà qu'une autre fiction signée Agnès Varda me touche beaucoup.
Cléo de 5 à 7 parle de maladie, de peur de la mort, tout ça dans un noir et blanc magnifique (enfin, il y a un petit peu de couleur au début du film quand même) et une ambiance plutôt magique. Le film est à peu de choses près en temps réel, ce qui fait qu'on ressent aisément l'angoisse de la protagoniste qui va faire de nombreuses rencontres, et pas des moindres. Les personnages ont tous des choses passionnantes à dire, des fulgurances. Et quand ces fulgurances ne sont pas dans les dialogues, elles se trouvent dans la mise en scène ou encore dans des scènes musicales très belles (vive Michel Legrand). Honnêtement pour le peu que je connais du mouvement de la Nouvelle Vague, je serais bien tenté de recommander ce film-là, probablement plus accessible qu'un film de Godard de la même période par exemple.