Trafalgar square - fox and hare - hairy cheek - five day week - weak and feeble - pins and needles -

Cockneys vs Zombies s'inscrit dans le même registre qu'un Shaun of the dead. C'est à dire, un film petit budget où les morts vivants s'en prennent à nos voisins de la Perfide Albion, le tout sur une note humoristique.
La plus valu de celui-ci réside dans le fait que l'action se situe dans l'East End de Londres, avec son fabuleux parlé Cockney hérité de la classe ouvrière.

On suit les pérégrinations de deux frangins assez crétins qui occupent leur temps entre la livraison de repas chauds à la maison de retraite de leur tête de pioche de grand-père et des petites magouilles. Tout se complique le jour où un entrepreneur véreux désire raser le lieu de résidences des retraités pour construire à la place un ensemble résidence de grand standing. Des ouvriers eux aussi crétins ouvrent alors un tombeau scellé depuis le XVIIe siècle et la grande bouffe zombies peut alors commencer.

La famille de bras cassés et leurs proches se trouvent alors embarqués dans une fuite de l'East End à travers la marée de cadavres boulimiques. On alterne les situations de pseudo-stress et les réactions des protagonistes tout aussi connes les unes que les autres qui amènent les éléments plus ou moins marrant.
Si on passe outre la technique low cost des SFX, on n'est jamais réellement happé par l'univers et l'humour du film. Ce n'est pas nul, mais ça ne décolle jamais vraiment. Aussi loufoques soient-elles, les actions manquent en général de subtilité pour qu'on puisse rire aux éclats et les acteurs ont tendance à sur-jouer.

On assiste de fait à un tir au pigeons de zombies par un groupe de jeunes gens pas très futés épaulés par des vieillards paralytiques surarmés par une pirouette du scénario. On notera que le film fait un bel écho aux années 80 avec des armes pouvant tirer le quadruple de leur capacité sans recharger et avec des bruits de pistolets à bouchon.

Au final, on passe un moment plaisant, ponctué de quelques rires, mais aussi de quelques facepalm. Un moment qu'il vaut mieux partager avec des potes et des bières pour augmenter la valeur humoristique de l'œuvre. Je pense que l'élément du film qui me marquera le plus la mémoire sera la petite leçon de rhyming slang professé par l'un des retraités.
kentin
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le 28 mai 2014

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