ATTENTION : critique contradictoire.
Comme un avion est un film réalisé par Bruno Podalydes. Il est aussi mon premier Podalydes.
La fugue d'un parisien avec son 501 au cul.
Donc, oui pas de suspense :i on à faire ici, à l'archétype du genre de personnes de quarante ans, son 501 Levi's sur les fesses. Couple connecté (à sa tablette), collègues pour amis, crise de la quarantaine . En effet : c'est-un-peu-chiant-d'avoir-le-même-surnom-depuis-vint-ans. C'est pourquoi, d'un pretexte un peu malaroit, monsieur décide de quitter son quotidien pour une aventure en Kayak* (KAYAK, ça donne le même mot quand on le lit dans les deux sens : attention c'est très important pour l'intrigue.)
Sans grand suspense on retrouve dans cette fufugue, toutes les farces possibles et inimaginables du parisien qui découvre la campagne à quarante ans ... Je mets 10 minutes à essayer de replier ma tente Quechua (au moins trois fois dans le film)
Autant de gags lourdingues, qui sont vus-revus (vécus et revécus), et qui donc sont certes risibles, mais quand même lourdingues.
Durant cette fugue, qui en vérité n'en est pas tellement une ce gentilhomme va séjourner dans une petite auberge de campagne, et faut vraiment qu'on mette bien en valeur tout les clichés de la campagne pour faire rêver les parigos, la campagne où on danse dans les champs avec de la musique et des robes a fleurs. Et là il découvrira la vraie vie loin des soucis du bureau et de l'appart bien rangé.
Malgré ma critique pour le moins négative et... critique; je ne me suis quand même pas ennuyée! C'est déjà un bon point, le film est assez légé, ce pendant c'est certainement ce qui m'a aussi dérangé. Le sujet est intéressant bien que déjà traité et re-traité, mais je pense qu'il aurait mérité quand même d'être pris au moins un peu plus au sérieux; plutôt que de stagner encore est toujours dans ** le rôle du parisien maladroit qui n'aime pas les moustiques.**
Basculons coté technique,
je trouve que certains plan sont intéressant et très théâtraux (fan de théâtre cela ne peut que m'enchanter). Des plans symétriques, colorés, et ludiques (non je ne fais pas une pub de jeux pour enfants). Mais ces moments apparaissent comme des instants de flottements très agréables et permettent d'apporter un certain rythme au cheminement du film.
Des petits moments qui s'évaporent.