On l’a déjà dit plusieurs fois ici, la Seconde Guerre Mondiale a forcé Walt Disney Studios à sortir des films à sketches. En 1947, le contrecoup de cette guerre était encore palpable, avec la sortie de Coquin de Printemps.
Construit autour de deux moyens métrages auxquels on a rajouté une histoire centrale qui parle d’une harpe qui chante et d’Edgar Bergen, Coquin de Printemps est clairement un des moins bons films à sketches que la firme aux grandes oreilles nous ait offert pendant cette période-là. Non pas que le film soit mauvais, loin de là. Simplement, Coquin de Printemps est une association de deux moyens métrages plutôt fades mais plus ou moins divertissants. Bongo est d’ailleurs beaucoup moins intéressant que le deuxième, où l’on retrouve les inénarrables Mickey Mouse, Donald Duck et Dingo, dans une de leurs rares apparitions sur un long-métrage Disney. Comme d’habitude, la musique est très réussie et avoir Dinah Shore dans son casting vocal est un gage de qualité à ce niveau-là.
Coquin de Printemps, c’est 70 minutes sympathiques mais franchement frivoles, comme le titre anglais l’indique. Et on attend franchement plus d’une telle firme avec de tels talents.