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Le roi des cons
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10
(attention un jeu de mot s'est glissé dans ce titre)
Bon, un peu en mousse et académique à certains moments (la bataille du siège et quelques menues séquences) mais quand même un film qui réussit à se hisser au niveau du panache et de la flamboyance du héros de Feu Edmond Rostand, en respectant l'intégralité du texte constitué de vers en alexandrins d'un bout à l'autre. Gérard, au summum de sa réputation unique dans le cinéma français d'alors, y virevolte, escarmouche, étincelle avec maestria, bien épaulé par un casting de faire valoir de premier choix (Vincent perez, Jacques Weber, Jean Rougerie et tant d'autres dont j'ai la nostalgie aujourd'hui).
C'est bizarre car je pense à La Gloire de Mon père sorti à la même époque et je me dis que ce sont là les deux classiques de la littérature intelligente qui n'était ni morbide ni bêtement contestataire. Cyrano oui l'est un peu contestataire, mais par la force de son caractère et la revendication de sa solitude. A l'inverse son pendant pagnolesque serait cet instituteur farouchement laïque et rationnel bellement interprété par Philippe Caubère.
Putain, ce qu'on le regrette ce classicisme à la française.
8
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le 3 févr. 2016
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