Damien à l'école militaire

Après le succès-surprise de La Malédiction, une suite quasi-obligatoire est immédiatement mise en route et tournée l'année suivant la sortie du premier volet par le yes-man Don Taylor (Les Évadés de la Planète de la Singes), remplaçant en express un Mike Hodges qui a préféré quitter le navire pour "divergences artistiques". Cette séquelle s'inscrit donc dans la lignée de son prédécesseur en changeant néanmoins de personnages et de décor.

Désormais un adolescent en école militaire, le jeune Damien ignore tout de ses capacités et de sa réelle nature diabolique, continuant d'enchainer les accidents malencontreux autour du lui sans pleinement réaliser ses faits et gestes. Parallèlement, son oncle découvre peu à peu la véritable destinée de son neveu et les circonstances qui ont engendré la mort de ses parents. Un scénario classique voire prévisible mais qui reste dans une continuité logique.

Hélas, le film souffre de plusieurs longueurs, de dialogues écrits à la va-vite et force est d'admettre que les scènes de meurtres ont quand même aujourd'hui très mal vieillies là où Richard Donner arrivait à proposer quelque chose de vraiment saisissant. Restent heureusement une assez bonne interprétation, le scénario plutôt solide et l'envoutante musique de Jerry Goldsmith, qui reste et restera fidèle au poste durant toute la tétralogie. On a vu mieux comme suite d'œuvre culte, mais on a également vu pire ; contentons-nous donc du peu...