Dancer in the Dark par Duskolos
Film sorti en 2000 et palme d'or au festival de cannes, Dancer in the Dark est un FVNI (Film volant non identifié) de part sa réalisation (du Grand Lars Von Trier) et son scénario merveilleusement dépressif. C'est avec une dramaturgie à toute épreuve que nous suivons les mésaventures divines et factuelles de Selma, immigrante myope qui a transmis dès la naissance sa maladie à son fils. Pour lui en préserver et résorber cet horrible coup du sort , Selma va tout faire pour donner à son fils la chance qu'elle aurait pû et dû avoir par la nature en lui payant une opération très couteuse pour son salaire misérable. S'en suit une série de drames si prompts au cinéma de Lars Von Trier qui ne sauraient laisser insensible quelconque Homme ayant un minimum de sentiments. Pour combattre ces drames, Selma va s'émanciper à travers la comédie musicale, qui aura chez elle l'effet d'une drogue, tel un médicament censé éradiquer son handicap. A travers tous les chantages auxquels elle doit faire face dans sa vie, Selma n'a plus que pour seul repère son esprit, à défaut d'avoir la vue nécessaire pour la subir la détresse dans laquelle elle sera condamnée à mort.
Dancer in the Dark est un très grand film, dérangeant mais qui possède cependant selon mes propres goûts un léger défaut au niveau de la réalisation. Les 40 premières minutes du films sont en effet coupées par des plans de quelques secondes, très évasifs, pour lesquels il est très difficile d'en saisir toute la profondeur. Les transitions entre tous les plans est également imparfaite et ne permet pas au spectateur, d'en saisir chacune des nuances.
Il n'en reste pas moins un très bon films à conseiller à toute personne susceptible de supporter une telle douleur.