Nous connaissons Sam Raimi pour sa trilogie de films d’horreur “Evil Dead” (1981, 1987 et 1992), ainsi que pour quelques films hollywoodiens marquants comme “Mort ou vif” (1995) avec Sharon Stone.
Peyton, un scientifique spécialisé dans la greffe de peau, se retrouve défiguré par une bande de mafieux sévissant dans l’immobilier. Laissé pour mort, mais plus fort que jamais, il revient se venger de ses bourreaux sous une nouvelle identité : “Darkman”.
Ce personnage mystérieux vêtu d’un long impair et d’un chapeau noirs et au visage momifié se montre très peu tendre avec ses ennemis. Les morts violentes se succèdent, et bien souvent, Darkman prend l’identité de ses adversaires pour mieux les mettre en déroute. Peyton a perdu son identité passée, et celle de ce personnage fantastique dans laquelle il se réfugie ne résoudra rien. Il est à la fois tout le monde et personne, et c’est ça qui fait la force de ce film dont le protagoniste semble être la face sombre des super-héros américains.
(Cette critique est parue dans le mensuel satirique liégeois "Le Poiscaille" en décembre 2012)