Lors de sa chronique TV, un critique ciné qui avait manifestement tondu la pelouse avec les narines a comparé De l'huile sur le feu à un Roméo et Juliette moderne. Quant au réalisateur, Nicolas Benamou, dont c'est le premier film, il se réclame carrément des influences du Splendid et de Will Ferrell !


Rien de tout cela dans cette merde insupportable qui véhicule un humour communautaire crasseux et ne fonctionne que sur des clichés et des vannes racistes nauséeux. Ici, tout le monde s'insulte non-stop, les Arabes se faisant traiter de terroristes et les Chinois de bouffeurs de chiens, et le summum du gag, si je mets de côté le Chinois gay ("Wouarf wouarf, un Chinois avec une perruque qui se met du rouge à lèvres, trop laulant !"), c'est quand un Imam se retrouve à manger du porc sans le savoir sous les yeux épouvantés de la famille musulmane piégée par ses voisins aussi cons qu'elle ("Wouarf wouarf, un Imam qui mange du porc et qui aime ça, extra PTDR !").


Au début j'ai trouvé ça lamentable, à la fin je trouvais ça détestable et je suis sorti de la salle très en colère.

AlexandreAgnes
1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les pires comédies françaises

Créée

le 7 juin 2016

Critique lue 618 fois

Alex

Écrit par

Critique lue 618 fois

D'autres avis sur De l'huile sur le feu

De l'huile sur le feu
RENGER
1

Pour son 1er long-métrage, Nicolas Benamou démarre très mal et n’augure rien de bon.

Si le cinéma français sait faire des miracles, surtout en cette fin d'année, après The Artist (2011), Polisse (2011) ou encore Intouchables (2011), il sait aussi se montrer sous son plus mauvais jour...

le 4 janv. 2012

4 j'aime

2

De l'huile sur le feu
NicoBax
2

Critique de De l'huile sur le feu par NicoBax

A la fin des 90's et au début des 2000, il y a eu de très mauvaises comédies "jeunes" en France. Le carton, la boite, les Gaous, etc... J'ai soit raté les autres, soit il y a eu un échappé. Beaucoup...

le 12 août 2012

3 j'aime

1

De l'huile sur le feu
dadujones
8

Critique de De l'huile sur le feu par dadujones

Je m'attendais tellement à une sombre infamie humoristique que son côté passable m'a bien étonné, et que les lourdeurs terribles qui minent le film m'ont semblé légères et dispensables à côté de...

le 8 janv. 2013

2 j'aime

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

53 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

48 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime