Depuis District 9, Neill Blomkamp a enchainé les déceptions, descendant de plus en plus dans l’estime des amateurs de cinéma de genre. Et il ne semble pas prêt de remonter…
Une femme est amené à revoir sa mére, qui semble paralysé. Elle va pénétrer un monde virtuel pour pouvoir lui parler et eut-être trouver la raison du probléme. Sauf qu’elle va aussi libérer bien des choses…
De la part d’un réalisateur aussi intéressant lors de ses débuts, on aurait pu espérer un film qui sorte un minimum des clichés. Et parfois il le fait. Ses choix graphiques par exemple, lors des séquences en réalité virtuelles, donnent une identité au film. Mais elles sont trop peu présente, le condamnant à livrer du vu et revu. Blomkamp s’est souvent apitoyé sur son sort, sur ses projet rejetés. Qu’il se pose alors les bonnes questions. Pourquoi ont-ils été rejetés ? Au vu de ses dernières œuvres, ça peut se comprendre : Casting mitigé, mise en scéne banal, et des films seulement traversé par de bonnes idées, mais qui manquent de vie, qui manquent surtout sacrément de talent, tombant dans une banalité confondante.
Pourtant, le démarrage est intrigant. mais entre les longueurs dommageable, le peu d’entrain des comédiens, et même une BO passe partout, allez sortir de ce film quelque chose. Et surtout pas ce twist raté, donnant plus lieu à sourire qu’autre chose. Un peu comme Chappie faisait sourire par son ton qui se loupait constamment. Demonic se rêvait comme le film d’horreur du retour d’un grand de la SF. Il n’a pas été grand longtemps et semble mal barré pour le redevenir. Oublions donc Neill Blomkamp. Il n’est plus.