En 2011 sortait Détective Dee : le secret de la flamme fantôme, qui connut un grand succès. Trois ans plus tard, ce « Wu Xia Pian » s’offre une suite/préquel au ton quelque peu différent. On retrouve Dee, plus impétueux que jamais, débarquant dans la capitale pour prendre ses fonctions au sein du Temple Suprême. La volonté de démarrer une franchise n’est en rien un secret. Le film ne le cache pas, bien au contraire. Ce Young Detective Dee pose les bases d’un univers et expose la genèse du détective.
L’influence des Sherlock Holmes se retrouve dans son duo principal. Dee, tout comme son homologue british, se veut insolent et plus malin que tous alors que son acolyte, médecin de palais, est en admiration devant tant d’ingéniosité. L’esprit faussement fantastique et beaucoup plus drôle que le précédent fonctionne bien et s’harmonise avec son aspect « too much » parfaitement assumé.
Malheureusement, comme pour le premier épisode, les effets numériques ne sont pas à la hauteur et la 3D, malgré sa bonne utilisation, accentue cette impression. La réalisation est victime d’effets beaucoup trop tape-à-l’œil. Mais le plaisir du spectateur n’est pas gâché, la dimension « kitsch » de la saga Dee étant totalement assumée depuis le départ.
Loin d’être le « nouveau chef d’œuvre de Tsui Hark », Détective Dee 2 : la légende du dragon des mers reste plaisant et promet une franchise très sympathique.
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