Django Unchained par Hakim Maadadi
Mais où s’arrêtera le génie de Quentin Tarantino qui accouche d’un pétillant Western Spaghetti prouvant qu’il est un maître cinéphile bourrant de références et codes l’histoire qu’il nous raconte! Des clins d’oeil il y’en a plein à la pelle: Shaft, Les Trois Mousquetaires, Bonanza etc…La mise en scène est impeccable, servie par une photographie haute en couleur orientée vers le rouge et le jaune. On saisit de suite que le réalisateur prend plaisir à faire vivre ses personnages à travers de longs dialogues savoureux et pertinents! Ils sont presque aussi fascinants et jouissifs que ceux de son autre long métrage « Le Boulevard de la mort » qui reste , cela ne tient qu’à moi, son meilleur titre! Django Unchained nous occupe durant 2h40 et je peux vous garantir sans en rajouter qu’on ne voit pas du tout le temps passer tellement on ne trouve pas l’instant de s’y ennuyer, étant pris par l’essor du scénario et ses enjeux qui font évoluer ses héros. De plus Quentin prend le risque d’instaurer son récit à l’époque de l’esclavage, opposant de ce fait les noirs des blancs. Il n’y censure pas du tout les actes et mots violents exposant un racisme évident. Mais cela reste bien entendu que fiction et spectacle qui ne lésine pas sur l’hémoglobine!
Suite: http://la7emeseance.wordpress.com/2013/02/26/django-unchained-critique/