Diablement efficace, rythmé, drôle et émouvant, Django Unchained est totalement enthousiasmant.
Presque quatre ans après Inglorious Basterds, Tarantino nous livre une nouvelle version d’un combat du bien contre le mal : après les nazis, les esclavagistes en prennent pour leur grade.
On retrouve avec plaisir Christoph Waltz qui passe dans le camp des gentils, et Leonardo di Caprio, nouveau venu chez Tarantino dans le camp des (très) méchants. Django Unchained nous embarque rapidement dans une histoire intense qui cumule suspense et magie : le fil conducteur est celui d’un conte, qu’il traite sous la forme d’un western en y ajoutant les éléments de base qui auraient fait, chez d’autres, un film historique moralisateur.
Avec ses incursions dans le deuxième degré et sa bande-orignale surprenante (par moments étonnamment anachronique), Django Unchained fait réfléchir, trembler… et rire, beaucoup.