Adapter au cinéma un phénomène culturel demande un sacré courage. Dragon Ball, c'est une œuvre majeure, un culte presque religieux pour des millions d'adeptes du manga depuis les années 80. Alors on attend que le réalisateur respecte un minimum le travail d'Akira Toriyama, pour au moins attirer les fans du manga non ?


Évidemment, on pourrait dire que prendre un acteur blanc pour jouer le rôle de Sangoku relève presque du blasphème surtout s'il a le charisme d'une huître, mais peut-être que le scénario va tout rattraper.


Et puis le film commence, avec la scène entre Sangoku le héros, et son grand-père. Vaincu, Sangoku va donc demander à papy de lui apprendre quelque chose d'utile. Une nouvelle technique de combat ? Un nouvel entrainement ? Mais non voyons imbécile de spectateur, notre héros lui ce qu'il veut faire, c'est avoir une copine, donc il veut une astuce pour draguer les filles, car, BIEN ÉVIDEMMENT, c'est sa principale motivation dans la vie hein : partir à l'aventure, devenir toujours plus fort, c'est gentil mais, non.


Et là, je sens déjà ma tension monter en flèche, mais je respire, je me dis que c'est pour plaire à un public d'adolescent prépubère, quitte à renier l’œuvre originale au bout de 2 MINUTES. Et puis scène suivante, je vois le héros aller dans une école high tech sur son vélo et j'ai déjà envie de crier. Mais je me relaxe, je me dis que peut être les autres personnages vont sauver les meubles.


Et puis je vois un Palpatine tout vert qui s'approche de la maison du grand-père (ah non mince c'est Piccolo), puis j'aperçois Bulma qui est réduite à une couette et à un décolleté tout comme Chichi. Et puis on a volé le fond vert aussi dans la scène où Bulma est sur sa moto. Et puis je commence à me rappeler que le film a coûté 100 millions de dollars, et que le rendu est dégueulasse.
Mais une lueur d'espoir surgit au milieu de cette immonde bouillie de pixels : les combats sont peut-être bons. Et là, nos héros rencontrent Tortue Géniale qui ne ressemblent pas du tout à Tortue Géniale, mais à un vieux pervers de 40 piges (alors qu'il devrait ressembler au moins à un papy !) mais ce n'est pas grave il va apprendre à notre héros des techniques pour le rendre plus fort et surtout le fameux kamehameha.
Mais le film veut que je souffre et me montre une technique pour allumer ou éteindre des lampes de chevet au lieu d'une vague d'énergie. Bordel. Et puis en fait les combats sont nuls et mal chorégraphiés. Et puis à la fin Sangoku, il bat Piccolo qui n'avait pas prévu que Sangoku le combatte (parce qu'il y a un scénario hein, il ne faut oublier, enfin personnellement, je préfère l'oublier).


Et puis en fin de compte ce n'était vraiment pas bien du tout.

Elminster
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le 29 mai 2018

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