...ce dernier auquel on attribue cette réplique "Bizarre..(...)."
Au risque de sembler détonner (oui, avec un "t") par rapport à d'autres commentaires plus favorables, je ne comprends pas comment Carné a pu rater un film à ce point avec une affiche pareille ! Un casting à faire pâlir d'envie nombre de producteurs et réalisateurs... avec un scénario aussi pertinent que celui de la pub "qui lavait l'eau avant le linge."
Il est vrai que je ne cède pas à cette manie ou précepte, qui dispose que ce que touche untel ou untel se transforme miraculeusement en or. Par exemple je ne suis pas un admirateur invétéré ou inconditionnel de Truffaut, Malle ou autres, surtout à leurs débuts. Hitchcock y compris et pourtant...
Pourtant le tandem Jouvet- Simon avait de quoi me faire saliver, mais non : j'ai eu l'impression de voir une énième pièce de théâtre, mais sur écran... L'ambiance en moins avec la voisine du troisième rang qui rit comme la Castafiore.
Et de retrouver tous ces quiproquos avec les portes qui claquent qui font la joie et la fortune des théâtres parisiens dits de "boulevards"...
Alors, subir ça à la télé, et sans les extérieurs...
Circonstance aggravante : je déteste le mimosa et son odeur : seuls ceux qui ont vu le film me comprendront.
Je parlais de débuts : Carné n'en est qu'à son troisième film, enregistré sur un de ses terrains de jeux qui allait devenir un de ses préférés et pratique : en l'occurrence ceux de Joinville-le-Pont qui s'étalait sur 16 500 m². Hasard des choses,:la même superficie que Capra s'était offerte en vue de son tournage "La vie est belle" que je viens de commenter avant celui-ci...
Melville avait vu son studio de la rue Jenner à Paris être la proie des flammes : Carné lui aussi aura assisté à la destruction de ceux de Joinville en 1987...Une page de cinéma venait de se tourner...Un autre genre de drame... patrimonial, lui.