Drunk par Olivier Antoine

Je n'ai pas réussi à voir dans Drunk autre chose qu'une comédie dramatique très sympathique traitant de principalement de l'alcoolisme mais sans grande envergure concernant son propos, puisque je n'ai pas trouvé que quoi ce soit de marquant était dit sur la mid-life crisis... en revanche le final, la dernière minute où Mikkelsen danse, je l'ai trouvé très belle et très forte, jusqu'à la dernière image fixe, et finalement c'est peut-être cette dernière séquence qui contient tout le sens du film, les 110 minutes précédant n'étant là que pour illustrer une séquence d'une minute... va savoir. Ca m'étonnerait mais reste que cette fin m'a ému jusquà presque m'arracher une larme, je trouve qu'elle illustre un propos plutôt rare et puissant, qui est d'embrasser le tragique de notre existence pour mieux la vivre. Je ne vous parle pas de carpe diem et autre yolo, mais de qq chose de plus conscient de sa condition et qui s'enracine dans la tristesse et lassitude d'exister pour en tirer une énergie vitale. Est-ce que c'est dans le film? Aucune idée.
Et pour ceux que ça intéresse, Drunk m'a rappelé The bench de Per Fly, un film que je conseille, et où là aussi ça boit beaucoup.