Pour mettre un contexte à me(s) visionnage(s) de Dune de Villeneuve, je n’avais pas lu le livre, ni vu la version de Lynch. J’arrivais donc avec une vision « vierge » du chantier Dune. Je connaissais Denis Villeneuve surtout pour Prisoners et BladeRunner 2049. Ayant beaucoup aimé ce dernier, j’étais donc très excité par le projet « Dune » par Denis Villeneuve, sans compter sur le casting ambiance Tacos Triple viande à 5h du mat sortie de boîte.
Et quel plaisir de voir un résultat qui dépasse les attentes : un scénario complexe mais clair, des acteurs d’une précision chirurgicale, une photographie et des effets spéciaux « signatures ». La réalisation est aux petits oignons et la musique (merci Hans Zimmer d’être) est une des meilleures musiques de film jamais créée (je ne fais que citer ce cher Hans).
Ce que j’apprécie énormément dans Dune, c’est l’intensité que dégage chaque scène, chaque acteur, actrice. Un peu dans la même vibe que « The King » de David Mochôd, Thimothée Chalamet a un charisme fou et correspond totalement au personnage que Denis Villeneuve depicte.
Mais attention, Dune n’est pas à mettre dans toutes les mains, c’est un Blockbuster certes, mais aussi un film indépendant. Le jeu sur la dynamique du film, avec des plans paraissant long pour certain peuvent perdre les plus grand fans de Marvel (est-ce une mauvaise chose ?).
Riche de trois visionnages en salle de Dune, c’est un plaisir fou de 2h et peut-être serais-je moins fan des dernières 30 minutes qui prépare la deuxième partie de la trilogie, plus mou que les premiers 3/4 du film. Mais le terrain est prêt pour la suite, qui, j’espère arrivera le plus tôt possible (et de même qualité) !