Ex-Machina, c’est l’histoire d’un développeur chanceux, Caleb, qui gagne un séjour offert par la boîte pour laquelle il bosse … La maison, où il sera logée, est au cœur de nulle part, au cœur d’une végétation dense et entourée de montagnes … Bref, le trou du cul du monde, mais version classe … Caleb apprend qu’il a été choisi pour participer à une expérience avec une IA, Ava, développée par un cador, Nathan, patron de la boîte …
Très vite, tu te retrouveras intrigué(e), fasciné(e), absorbé(e), par cette ambiance et cette maison, qui te rappelleront sans conteste l’Hôtel Overlook … Tu finiras par te dire que Jack Torrance n’est pas si loin que ça, que tu pourrais croiser au détour d’un couloir Danny sur son tricycle ou les jumelles ensanglantées …
Tu l’auras compris, Ex-Machina, c’est un hommage inconscient à Shining de Kubrick (1980), adapté bien évidemment du roman éponyme de Stephen King …
Alex Garland, qui avait scénarisé 28 jours plus tard (2002) et Sunshine (2007), revient à la charge cette fois à la réal (et au scénario) … Il signe une intrigue ultra-chiadée, sur fond de triangle amoureux entre les trois protagonistes … Caleb sera intrigué par Nathan, et inversement … A cela s’ajoutera la fascination des deux hommes l’un envers l’autre mais également vis-à-vis de l’IA, qui sera également fascinée et intriguée par Caleb, tout en étant apeurée et tendue en la présence de Nathan … Bref, un joyeux bordel d’attractions, à laquelle vient s’ajouter une ambiance, comme je te le disais précédemment : pesante, stressante, à la limite de l’apoplexie … A cela, s’ajoute une bande son et une photographie, qui, comme pour Shining, prennent toute leur place …
Prépares-toi à un moment de tension, qui sera très intense, et profites des FX sur Ava et consoeurs, qui valent foutrement le coup (Oscar 2016 des meilleurs FX) !