Attention, cet avis contient ce genre de spoilers:


Dans un futur pas si lointain, on fera de grands gestes devants des écrans. C'est quand même beaucoup plus pratique qu'une souris! :|


La bande-annonce semblait promettre un polar futuriste sur la solitude, l'amour et la mémoire, "Blade Runner" revu par Won Kar Wai où la moiteur asiatique remplacerait la pluie. Désenchantation, j'ai trop d'imagination.
Le futur n'occupe qu'un tiers du film et comme le reste du film se passe quelques décennies avant, le dit-futur sert surtout à éviter d'avoir à reconstituer visuellement le passé. De plus, tous les plans très colorés et lisses sont dans la bande-annonce. Sur la durée, l'image s'avère en fait plutôt granuleuse, les couleurs ternes et les décors très bétonnés.
Question histoire, on suit des paumés à la dérive...la structure produit son effet pourtant...mais que de méandres en mauvaise compagnie pour en arriver là! Je ne m’étendrai pas. Je vais plutôt aborder une petite question de vocabulaire: Décevant, c'est ce qu'on se dit quand on est déçu. Déceptif, ce qu'on se dit quand on se sent trompé, abusé, floué.


Moralité: la BA n'engage que ceux qui y croient.

Dandure
4
Écrit par

Créée

le 11 juil. 2019

Critique lue 327 fois

Dandure

Écrit par

Critique lue 327 fois

D'autres avis sur Face à la nuit

Face à la nuit
Fêtons_le_cinéma
9

De l’ombre à la lumière

De la même manière que The Place Beyond the Pines brossait un portrait de la corruption sur trois générations – la génération du Père, celle du Fils et celle de l’Esprit –, Face à la Nuit pense le...

le 21 janv. 2020

7 j'aime

Face à la nuit
David_Smadja
6

La chronique qui n’a pas peur du noir !

Primé du Grand Prix du Festival international du film policier de Beaune, « Face à la nuit » est un film expérimental, un vrai exercice de style parfois désarçonnant, souvent trop contemplatif mais...

le 17 juil. 2019

6 j'aime

Face à la nuit
Cinephile-doux
6

Carrément irréversible

Face à la nuit est composé de 3 segments, à rebours d"une vie, les scènes du début s'éclairant progressivement, à mesure que le film remonte le temps. On peut éventuellement penser à Wong Kar-wai...

le 13 juil. 2019

5 j'aime

Du même critique

Antebellum
Dandure
3

Un titre en latin ne rend pas un film intelligent

Attention, ce spoiler comporte ce genre d'avis: s'il y a un sujet qui n'est pas abordé par Antebellum, c'est bien le racisme. Et j'ai rarement vu des "scares" faire aussi peu "jump". Ici, je raconte...

le 11 sept. 2020

19 j'aime

7