Le décès de Paul Walker a laissé des séquelles. Elle plane encore dans ce huitième épisode mais il faudra s'y faire. Blondinet n'est plus là.
L'ajout de The Rock et Jason Statham a permis de dynamiter encore plus l'action. Si les fameuses courses sont encore là, Fast & Furious 8 propose énormément de bastons, de fusillades, de courses-poursuites toujours plus dingues où les véhicules voltigent comme des quilles. La séquence d'action la plus marquante étant sans conteste celle sur la glace voyant s'affronter la "Team Toretto" et des terroristes à grands coups de tanks, de motoneiges et de sous-marin.
Un Toretto ayant changé de camp pour rejoindre celui de la blonde glaciale Charlize Theron. Une prodige de l'informatique parce qu'il faut vivre avec son temps. Comme elle veut récupérer des codes nucléaires à un moment auprès d'un russe, c'est aussi, à la fois, une méchante à l'ancienne.
En dehors de l'épilogue, il faut savoir que l'action est quasiment en continue. Ce serait donc être de mauvaise foi que de gueuler, de dire que ce n'est que du pan-pan, vroum-vroum accompagnés de quelques bons mots et des fameuses valeurs sur la famille prônées par Dom. On en a pour son argent. C'est du grand spectacle. On est là pour voir de belles bagnoles, de jolies gonzesses et des cascades invraisemblables. J'ai eu mon compte. Deux heures d'une telle agitation, on peut trouver ça bourratif. Je le conçois. Ça reste un divertissement XXL bien bourrin que je prends un plaisir coupable à visionner.