Le baron Frankenstein continu ses expérimentations sur le retour à la vie après la mort. Une nouvelle fois c'est Terence Fisher qui réalise cet épisode des histoires du créateur à la folle idée de battre la mort. Il fabrique cette fois ci un instrument capable d'attraper l’âme du défunt pour la remettre dans un autre corps. L’âme appartient à Hans un homme injustement guillotiné,ben oui c'est le fils d'un vilain déjà guillotiné il y a quelques années,donc le procès de Hans va vite être expédié. Son âme va être transférée dans le corps de celle qu'il aimait. Cette dernière s'est suicidée après avoir vue la tête de son seul et unique amour tomber dans le panier. Une fois de plus l’expérience tourne mal,tout fonctionne techniquement pourtant mais le Dr Frankenstein n'a pas pensé à toutes les possibilité de ses manipulations contre nature.
Les principaux accusateurs d'Hans sont des fils de bourgeois qui par ce qu'ils brandissent la menace de tout dire à papa se permettent d'agir n'importe comment dans le village. Ils se donnent le droit de rabaisser la jeune fille,défigurée et boiteuse du tavernier,ils vont même jusqu'à l'insulter en lui chantant une chanson de fort mauvais gout le soir sous sa fenêtre. Le meurtre du tavernier par ces jeunes gens de bonnes familles n'est pas sans rappeler orange mécanique,il faut dire qu'ils assassinent canne à la main. L'histoire de frankenstein est secondaire ici,c'est surtout les différences de classes qu'aborde le film de Fischer. Le monstre est celui qui vient venger d'outre tombe l'injustice subit.
Il y a très peu de sang dans ce film,les scènes de meurtres sont toutes suggérées,c'est même étonnant de voir aussi peu de sang.