De la coke et des gunz : yabon.

Notre Luc Besson national remporte un joyeux succès outre-atlantique, et en particulier quand il s'occupe du scénario et laisse la réalisation à Pierre Morel. Cela a donné un Taken très réussi et déjà fort en choco..en action, et dont les recettes furent colossales.


Le duo revient avec "From Paris With Love", qui joue dans la cour des films d'actions sous amphétamines et stéréoides. Les deux, on aime bien faire des mélanges rigolols.

Le principe est simple et usé jusqu'à la moelle, ce qui n'est pas rassurant au premier abord : un buddy movie, deux personnages antagonistes forcés de coopérer. Le premier travaille en ambassade et rêve de plus d'action, le second est un super-flic américain aux méthodes expéditives et musclées, très éloignées de notre conception de la diplomatie à la française.

Ainsi, comme à son habitude, Luc Besson ne révolutionne pas le genre, mais pourtant il arrive à offrir un film rythmé, sans temps morts, hautement divertissant et surtout, brillamment servi par un Travolta sur-volté (ohoh). Humour, action et retournements de situation, chinois qui en prennent plein la gueule, on se croirait au temps de l'Arme Fatale 4.

Alors oui c'est sur, c'est foutrement surréaliste, bourré d'incohérences, les fusillades et une grosse partie du film sonnent assez "neuroneless" (Le frangliche, c'est bien.), mais si un soir, vous êtes usé et incapable de réactiver vos facultés mentales, "From Paris With Love" sera un excellent moyen de vous détendre. Mieux que d'aérer votre collection de PlayBoy en malaxant cette boule anti-stress en tout cas.