Pelouse interdite
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Selon moi, les films de Josiane Balasko n'ont jamais tenu la route. Pourtant, j'ai de la sympathie pour Josie. Mais voilà c'est comme ça. En attendant, chaque règle a son exception comme chacun sait. Et Gazon maudit rattrape un peu tout le reste.
Déjà parce qu'il y a Alain Chabat. Premier film solo en dehors de La Cité de la Peur, il est odieux en père de famille tantôt volage tantôt arroseur arrosé. Sa profonde aversion pour Marie-Jo rend la plupart de ses face à face avec elle énorme. Aujourd'hui, il est devenu le roi de la comédie en France.
A l'époque où on était vingt ans avant le mariage pour tous, il faut reconnaître à Josiane Balasko une certaine audace et un recul sur elle-même qu'elle a toujours eu pour incarner à l'écran des personnages au physique ingrat. Peu auraient cette auto-dérision.
D'un côté, il y a cette tendresse pour Loli tiraillée entre ses deux amours qui est plutôt touchante. De l'autre, une fin que j’ai trouvé poussive. Longuette. Comme si Balasko voulait à tout prix échapper aux codes habituels de la romcom. Elle devait trop aimer ses personnages pour ça. Peut-on l'en blâmer ?
Créée
le 15 nov. 2015
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