Ghost Rider : L'Esprit de vengeance par Incertitudes

Le retour du vilain petit canard. Pour notre plus grand déplaisir. De retour pour nous jouer un mauvais tour. Loin d'être convaincant pour le premier volet, je ne sais pas ce qui a convaincu tout ce joli petit monde à remettre le couvert.

En plus, derrière la caméra, on a le duo infernal de Hyper Tension 1 et 2 avec Statham. Je rassure. Les deux bougres ne savent toujours pas filmer correctement et j'attends avec impatience de les voir changer de métier. Ça devient urgent. Cerise sur le gâteau, un des deux a avoué ne rien comprendre aux films du studio Marvel. C'est suffisamment clair. Ils étaient sur le plateau et faisaient n'importe quoi.

A côté de ça, David S. Goyer, pourtant spécialiste des comics lui, est en roue libre. A l'époque, il faut dire qu'il était occupé avec Nolan pour l'écriture de Dark Knight Rises. Le bonhomme ne peut pas être partout à la fois. C'est la seule excuse valable.

Mais bon, seul contre tous, Nicolas Cage (un des meilleurs acteurs de sa génération, j'aime à le souligner, ça aide à voir la panade dans laquelle il s'est fourré depuis 2005) affirme encore aujourd'hui que le film est très bon mais qu'il a juste manqué de moyens. Que les producteurs soient tous des horribles requins, soit. Mais, il faudra qu'il m'explique ce qui est bien là-dedans. Peut-être de voir Ghost Rider uriner un jet de feu. Ou alors, c'est autre chose qui m'a échappé. En tout cas, ce n'est pas le méchant dont les grimaces sont les plus drôles que j'ai pu voir et qui le décrédibilisent totalement. Je devrais me le repasser. Non, je plaisante. Je ne vais pas m'infliger ça. Moi, j'y vois un nanar comme la Marvel a peu l'habitude d'en faire. Poubelle. Ou alors, on reprend complétement de zéro.