Les joies de la maternité : la muse de Cassavetes m'usa

Quelle déception ! Ayant vu l'expression "chef d'oeuvre" de certains journalistes dits spécialisés dans les programmes TV, j'avoue avoir été alléché par cette présentation élogieuse... Mais la découverte a été cinglante : quel naufrage ! D'ailleurs, ce pseudo grand film n'a même pas attiré 500 000 personnes dans nos salles françaises, c'est dire ! Je ne suis pas très surpris !
Ce film était pour Cassavetes un film "de commande" et dit-on, il n'appréciait pas trop ce style de travail préférant agir à la "Lelouch", c'est à dire laisser les comédiens lui faire son boulot en improvisant !
Ca se ressent ici : on dirait parfois que les comédiens sont mal dirigés... Je n'ai pas non plus accroché à ce petit portoricain de 6 ans, mignon certes, mais dont les propos ne m'ont pas convaincu... La faute à un mauvais doublage en français ? Au final, j'ai trouvé ça très long, peu palpitant, et avec un casting très médiocre. Je veux bien que Gena Rowlands soit la muse du réalisateur, mais cette muse m'usa plus qu'autre chose... Et j'ai été encore moins conquis par sa prestation de comédienne ! Elle m'a paru has-been et genre enfant gâtée.
La musique par contre est appréciable pour peu qu'on ait ajouté aux haut-parleurs boite à sardines de sa télé un plateau audio additionnel Bose, ou autre complément sonore qui vient vous offrir un peu de vraies basses et de rythme qui aident à lutter contre la monotonie du récit.
En résumé, j'ai été à la limite de l'ennui !
Arte le 05.05.2019