Le titre du film de François Ozon est directement inspiré d’un « lapsus » du cardinal Barbarin lors d’une conférence de presse. Ces mots à la divinité malheureuse et des plus inappropriée venaient alors qualifier la prescription des actes d’attouchements pédophiles commis par le prêtre Bernard Preynat. Ne dit-on pas que « la parole est d’argent, le silence est d’or » ? Dans Grâce à dieu, le cinéaste fait de la parole un culte sans secret. Il est vrai que la confession attendue prend volontiers des accents de déposition alors que l’Eglise Catholique se mure dans un silence… d’or. Lire la critique complète.