You're always in the mood
I get so turned on
When I turn on you
Bref. Moment gênant où je lui met la non-note par excellence parce que j'ai très rapidement compris que je m'en étais fait une montagne. C'est un pitch super séduisant - très relativement neuf - je n'ai pas vu Simone et je suppute que ça s'y approche mais en ce qui me concerne le premier truc qui me vient à l'esprit c'est Amélie Nothomb qui se frotte un peu plus concrètement à son ordi. Mais bref - nous sommes vingt minutes dans le futur, Théodore écrit des belles lettres par procuration et il va tomber amoureux de son nouvel OS, une voix féminine bien trop intelligente pour son propre bien. Quel espèce de génie du mal commercialise un truc pareil ? Tout le volet comique d'un tel changement sociétal est à peine évoqué et ça ne fait flipper personne, c'est fou.
Mais bref. Tout ce qui devait être évoqué l'est, le machin est cohérent et assez prévisible, c'est pas grave. Une belle photo - Drive sans le bleu - une belle tentative de "petit futur" toujours fantasmé mais drôle et visuel, de beaux plans, des plans inutiles, 80% du film est un close-up sur Theodore.
Il n'empêche qu'il y a pas mal de trucs bizarres dans ce film - avec un sujet pareil où le point de vue est si important, ou la réalité dépend vraiment d'un mec lunaire. Pourquoi toutes les nanas paraissent irrationnelles dans ce film ?
Contient le plus gros narm qui ait jamais narmé. Beaucoup de moments où le ton du film est absolument impossible à cerner. Beaucoup d'humour clair et drôle aussi. Je crois que tout y est au premier degré... mais parfois, on se demande tant ça paraît "gros". Deux trois dialogues sont juste crétins. C'est un film qui va au bout de ses idées et qui assume pas mal de trucs neuneus, quitte à invoquer un humour un peu frappadingue. C'est une belle vision un peu incomplète, aussi malaisante qu'un tel sujet peut apporter, mais c'est FAIT, ça a soulevé des questions inédites et ça fait toujours plaisir.