Quand des maîtres de l’horreur ou des réalisateurs reconnus commencent à dire du bien d’un film, il faut toujours se méfier. Rare sont les films qui méritent vraiment ces louanges au fort relents marketing. Alors, quand Tarantino s’en mêle, on prend cela avec distance et on cherche à analyser ce film objectivement.
Blood
Au niveau scénario, nous sommes dans du torture porn le plus classique qu’il soit. L’idée de base est intéressante et ouvrira la porte à des dizaines de films identiques. En même temps, nous ne pouvons qu’avouer que nous n’attendons pas plus de ce type de film. Du gore, du sexe, du fun.
Soyons honnêtes et francs : Hostel est une gigantesque supercherie promotionnel bourré de cliché comme seul les Américains bas du plafond sont capables…
Les deux personnages américains veulent s’éclater en Europe pendant leurs vacances (drogues, femmes, alcool, tout ça). Seulement en République Tchèque, ces vacanciers vont trouver plus que du sexe, de l’alcool et des drogues…
Petite séance SM
Oui, c’est bien filmé. Là dessus rien à dire. Mais en dehors de ça, ce film est un mensonge ambulant.
La mise en place de l’intrigue est longue et ennuyeuse. Pendant 50 minutes, il ne se passe rien… Vraiment rien… On est venu cherché du frisson, on a récolté une sieste. Les scènes gore arrive trop tard et sont expédiées de telle manière qu’au final on se dit : « Tout ça pour ça???? »
Une seule scène est à sauver du film. Celle ce passant dans un vestiaire entre le « héros » et un « client ». En dehors de celle-ci, rien, nada, le vide sidéral…
La partie du film qu’on attend tous est d’une frilosité sidérante. Comme si Eli Roth avait peur de filmer le gore tant annoncé. Pour couronner le tout, alors que cette partie là est déjà famélique, il faut en plus se farcir des effets spéciaux très moyen…
Bref, on sort de la vision du film frustré, avec l’étrange impression de s’être fait violer le fondement sans vaseline par un marketing outrancier et mensonger.