Du pain et des pieux
Ce film m'a plongée dans une grande perplexité. J'y allais avec un enthousiasme débordant à la perspective d'affronter un nouvelle adaptation tremblotante d'un roman qui a su habilement mixer...
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le 28 nov. 2013
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J'ai longtemps considéré ce film comme une gentille arnaque. Rien pendant quasiment une heure et demi. Juste le prolongement du premier opus. Katniss érigée en symbole. Katniss espoir de tout un peuple. Celui des faibles. Des gentils. Des opprimés confrontés à un État fasciste. Et un triangle amoureux, toujours le même, de plus en plus agaçant à force de voir ces jeunes gens ne prendre aucune décision.
Donc, je m'ennuie. Je trouve le temps long. Or, le rythme au cinéma est primordial. Il n'y a rien de pire que d'attendre qu'une première scène d'action sorte de notre torpeur. En cela, histoire de parler d'une autre saga pour adolescents, les Harry Potter étaient bien plus rythmés. Il y a un vrai message politique (sang pur/sang mêlé), une évolution des personnages qui fait qu'on est heureux de les revoir à chaque tome/épisode comme si on revoyait de bons amis, un vrai désespoir étouffant surtout dans les Reliques de la mort. Bref, je ne vais pas tout refaire Harry Potter mais je ne vois pas ça dans Hunger Games. Peut-être dans les livres. J'avoue ne pas les avoir lus.
Heureusement, ça s'anime un peu à la fin. Mais rien de décoiffant non plus. Seulement, cette fin est suffisamment intrigante pour me donner envie de voir la suite. Pas sûr que je persiste s'il y a la même mollesse les trois/quarts du film par contre. Même si Jennifer Lawrence est bien gaulée et qu'on sent ces grands acteurs que sont Woody Harrelson, Philip Seymour Hoffman et Stanley Tucci prendre du plaisir à cabotiner dans un blockbuster destiné à cartonner auprès des 14-18 ans.
Créée
le 28 sept. 2015
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