hunger games - la révolte 1 & 2: Katniss est devenue un symbole de la résistance, et la présidente de celle-ci veut l'utiliser pour attiser la révolution et prendre Panem. Traumatisée par les jeux, cette dernière étape sera aussi éprouvante physiquement que psychologiquement.
Cette fin en deux partie est tellement fidèle au troisième livre qu'elle en possède les mêmes défauts : trop long, trop de dialogues, rythme à la ramasse, mais pourtant il y a une certaine densité dans l'histoire et dans le scénario. Deux films trop longs et qui ne font que survoler des thèmes qui auraient mérités un autre traitement. Comme pour les bouquins, on a l'impression d'un bouclage à la hâte.
Néanmoins, la destruction psychologique des personnages (qui restait plus présente dans les livres) est intéressante, et c'est un parti-pris qu'on ne retrouve pas souvent. C'est sacrément culotté de démolir des héros, surtout dans un film / livre estampillé "ado". Pas de réelle happy end, un "bonheur" pas défaut et 20 ans de thérapie.... Finalement, est-on loin de la réalité ? Cet aspect restera pour moi un point fort de cette franchise : un futur qui semble impossible, mais dans lequel on retrouvera beaucoup de marqueurs contemporains qui le rende pas si improbable.
Finalement j'aurai quand même préféré un seul film qui se serait plus détaché du livre, plutôt que ces deux portages trop confus et bordéliques. Encore une fois, ce qui passe à l'écrit n'est pas forcément transposable tel quel. Dommage donc.