The Wolfman.
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Je n'aurais pas cru Dante capable de mêler le genre 'Loup-Garou' avec ses obsessions (références télévisuelles et en plus personnages issus des métiers de l'audio-visuel).
Cela donne un drôle de film de loup-garou, au point que le début paraisse un peu mou et qu'il faille attendre la seconde moitié pour que ça devienne vraiment intéressant. N'empêche qu'on a de bons personnages (sauf qu'on sait pas trop par moment qui est le véritable héros), de bons décors bien exploités narrativement, des situations parfois assez marquantes. Le tout manque de conflits et certaines résolutions sont un peu faciles. Mais les révélations de fin font bien leur petit effet.
Et puis y a ces transformations. Je préfère celles dans "Le loup-Garou de Londres" mais celles-ci sont quand même très cool aussi (avec peut-être moins de budget que dans le film de Landis sorti la même année ?). L'ambiance est superbe, là on sent bien le type habitué des séries B et fan de Corman (son mentor), on a notamment des plans magnifiques en forêt avec de la brume. Le découpage est bien pensé, très dynamique, la photographie est sympa aussi et enfin le montage est globalement bien rythmé. Le casting est très chouette et les acteurs font du bon boulot. On a aussi droit à un peu de sexe entre loups-garous, c'est plutôt chouette.
Bref, chouette série B.
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le 2 nov. 2020
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