1 / Joachin Phoenix est mon acteur préféré.
2 / Je pensais avoir affaire à un vrai documentaire sur sa vraie vie d'après le cinéma.
Ces deux points cumulés ont beaucoup joué dans mon appréciation du film sur le moment. 15 fois j'ai voulu sortir. 6 fois j'ai regardé l'heure. 2 ongles je me suis rongé jusqu'au sang. Oui, j'ai souffert de voir cette personne que j'admire tant dans cet état.
Puis la vérité a éclaté, belle et pure comme un poney rose galopant sur un arc en ciel.
Tout est faux. Tout est scénarisé, les scènes reshootées, comme un vrai film, une vraie fiction. Ce n'est pas Joachin, c'est un de ses personnages. Sauf qu'il porte son nom et que l'intrigue s'inscrit dans le réel, un faux réel construit depuis plus d'un an dans lequel un acteur au sommet décide de tout plaquer pour faire du rap (de merde). Les plus crédules y croyaient, donc le film pouvait être reçu par ces mêmes crédules comme un vrai reportage. Mais non bien sûr, la fiction a commencé au moment ou Monsieur a brandit ses deux poings sur lesquels étaient inscrits deux mots : GOOD BYE. Joachin a pris du poid, piqué les poils du Yéti et l'attitude imbuvable d'une star en déclin, tout ça pour participer à un bon gros complot familial (Casey est son beau frère) qui m'a bien eue. Il a poussé le vice jusqu'à jouer NA PAS JOUER. Pas jouer son propre rôle, au contraire, mais un personnage de fiction, tellement bien incarné qu'on le prend pour le vrai. Aïe j'ai deux neurones qui viennent de cramer. Si je compte bien, il m'en reste plus que 12.
Bravo.
Et depuis Joachin a perdu ses bourrelets et ses poils et s'apprète à retourner pour James Grey.
Parfois la vie est belle et les choses finissent bien.