8
L'ennemi intime
NE PAS LIRE AVANT VISION DU FILM Intriguer, séduire, questionner, émouvoir. Si l'on souhaite parvenir à tout cela en un même mouvement, ces objectifs sont difficilement conciliables avec le cynisme...
le 30 août 2014
70 j'aime
15
Incassable par magyalmar
Bruce joue un mec qui ne se souvient pas s'il a été malade les 3 dernières années. Merde attends, c'est "Incassable" ou "Amour" que je viens de mettre dans le lecteur ?
- Xanax + Botox = pas bon pour le jeu d'acteur. Ou alors Bruce était dans le coma pendant le tournage.
- Quand Samuel vient de se fracturer 14 tibias en tombant dans l'escalier, et même s'il a la tête à l'envers, il arrive parfaitement à voir que le gars en treillis a bien un flingue en argent avec une crosse noire sous son imper. L'homme de verre a 20/10 aux deux yeux et voit à 300 i/s.
- C'est qui le gosse, le fils de Haley Joel Osment ?
- Quand il pleut, Bruce ne prend pas un parapluie. Non, il préfère s'habiller comme le tueur de "Souviens-toi l'été dernier".
- Dès qu'il admet enfin qu'il a un pouvoir, la première chose que Bruce trouve à faire, alors qu'il est encore sapé comme un clodo, c'est d'aller toucher le cul des gens à la gare. Sécurité ?
Mais à part ça tout va bien !
Shyamalan avait la flemme et a rempli son scénario à ras bord de grossières coïncidences et de twists tout sauf surprenants. Résultat, après 30 minutes, le film a déjà montré toutes ses cartes. La fin, il faut être bourré à la vodka-javel pour y croire. Il y a heureusement quelques éclairs de mise en scène, pourtant bien stériles si on y réfléchit deux secondes, et surtout salopés par un montage souvent indigne. Dommage, il y avait tellement plus intéressant à dire sur la découverte de soi.
2
Écrit par
Créée
le 5 mars 2015
Critique lue 670 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Incassable
5
"How many days of your life have you been sick ?"
David (Bruce Willis) est le seul survivant d'un accident de train. Pire : là où tout le monde fut réduit en hachis, lui s'en sort sans la moindre égratignure. Rien que cela suffirait à faire...
Par
le 31 oct. 2013
55 j'aime
20
9
We can be heroes
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas un inconditionnel de Shyamalan. Là où Sixième Sens m'avait mis sur le cul mais un peu estomaqué par le culot, là où Signes me laissera dubitatif et Le Village...
Par
le 31 juil. 2011
48 j'aime
18
Du même critique
1
Compte dormant
Sans doute fatigué de pondre des drames chiants pour neurasthéniques masochistes, Robert Bresson s'est surpassé afin de nous offrir son ultime chef d'oeuvre, une parabole de science-fiction sous...
Par
le 26 mars 2018
30 j'aime
3
5
Huston, le monde Huston
Honnêtement, je pense qu'Arthur Miller aurait pu broder une merveille de scénario en se contentant de la dernière scène dans le désert du Nevada, où tout est dit. Après tout, un bon exemple vaut...
Par
le 2 avr. 2016
23 j'aime
2
1
Alors c'est ça l'enfer
Refn est un sacré déconneur. Le défi de départ était excitant : écrire un scénario en 5 minutes. Malheureusement Nicolas dut se rendre à l'évidence. Ecrire plus de deux pages en 5 minutes c'est pas...
Par
le 4 janv. 2014
20 j'aime
1
