Royal Gadin
Si vous lisez régulièrement mes avis, je pense que vous vous êtes rendus compte que le masqué, au fond, c'est un faux méchant. Qu'il trouve très souvent quelque chose à sauver, même des pires films...
le 23 juil. 2016
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16
Vingt ans après, les extra-terrestres veulent encore détruire le monde. Pas de bol, ils sont plus forts, plus nombreux et plus méchants. Coup de bol, nous aussi.
★★☆☆
Dans les années 90, le premier Independance Day s'était démarqué en tant que divertissement décomplexé et multi-référencé (manière polie de dire que le film a pompé impunément des passages entiers à Alien, Top Gun, Star Wars ou la série X-Files). Vingt ans plus tard, Roland Emmerich remet le couvert. Sauf que les attentes ont évolué : désormais, les histoires grotesques et les personnages caricaturaux qui justifient à peine des scènes d'action surréalistes sont vues d'un mauvais œil. Mais le réalisateur allemand s'en balance comme de l'an 40 (comme toujours) et nous sert un blockbuster crétin qui saute à pieds joints dans la caricature (à deux doigts de la parodie) avec un enthousiasme communicatif.
L'ensemble du casting (enfin, surtout les anciens) ne semble pas accorder le moindre crédit à tout ce cirque et rien ne paraît sérieux. Les clichés les plus éculés s'enfilent comme des perles et la cohérence semble avoir disparue, ce qui permet toute largesse au "scénario" pour atteindre ses objectifs : envoyer du pâté, quitte à ne ressembler souvent qu'à un remake du premier volet.
Car Independence Day : Resurgence n'a jamais eu d'autre prétention que de nous emmener pour un tour de manège. Tout est prétexte à offrir des combats tourbillonnants (pour ne pas dire foutraques) et des vannes à deux balles qui fleurent bon le second degré, mais pas toujours. Et dans ce joyeux bordel désorganisé, au détour d'un dialogue absurde, on se rend compte que ce film a le charme des productions des années 50, les costumes en papier mâché en moins. Ce n'est pas ringard, c'est enfantin. Emmerich est un gamin qui s'amuse à détruire la moitié de la planète, comme il saccagerait un décor en Lego, tout en exacerbant les sentiments les plus mielleux. On ne nous prend pas pour des cons (enfin si, un peu, mais parce qu'on l'est forcément et qu'on le veut bien), on nous prend pour des gosses. Et parfois, c'est agréable.
Will Smith aussi.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes ♫ AND IIIII WILL ALWAYS LOOOOVE YOUUUUUUUUHUUUUHUUUU ♫ et 2016 par un koala
Créée
le 1 janv. 2017
Critique lue 196 fois
D'autres avis sur Independence Day : Resurgence
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