♫ AND IIIII WILL ALWAYS LOOOOVE YOUUUUUUUUHUUUUHUUUU ♫

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STEVEN SPIELBERG et moi, ça dure depuis toujours. Quand j'ai compris, enfant, que le même gars était derrière "E.T.", "Indiana Jones", "Rencontre du troisième type", "Les dents de la mer" (que je regardais en cachette) sans oublier les productions de "Roger Rabbit", "Retour vers le Futur" ou autres "Goonies"... puis "Hook" et "Jurassic Park", je me suis juré de lui être fidèle en toutes circonstances. Je me suis même forcé à apprécier ce "1941" improbable. Bon, l'inévitable a eu lieu, ça devait arriver. Je boude Steven depuis cette sombre histoire de crâne de cristal que je préférerais pourtant oublier. Mais au fond de moi, je sais que c'est toujours mon chouchou.

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Pour ceux de ma génération, ARNOLD SCHWARZENEGGER reste peut-être l'acteur le plus emblématique de notre enfance. D'abord attirés par la violence qui se dégageait des "Terminator", "Predator", "Conan" ou "Total Recall", on a fini par s'attacher à ces films et au bonhomme. Et tant pis si c'est parti en cacahuète dans le milieu des années 90 ("Junior" donc, mais aussi le mémorable "La course au jouet"). Schwarzy, j'ai voté pour toi.

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Découvert dans "Hook" puis "Mme Doubtfire", j'ai immédiatement vu en ROBIN WILLIAMS un père spirituel. C'est son regard à la fois tendre, joueur et (surtout) mélancolique qui m'a fait craquer. Et j'en ai enchainé des films juste parce que son nom apparaissait sur l'affiche. Et il a réussi à donner une âme à des projets aussi bancals que "Jack" ou "Au-delà de nos rêves". (En revanche, pour "Flubber"...)

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Mon premier amour cinématographique (on compte pas les films du dimanche soir sur M6, hein). SHARON STONE a (r)éveillé mes émois adolescents dans "Basic Instinct" et, comme beaucoup d'autres, j'ai traqué toutes ses apparitions afin de parfaire ma connaissance de son anatomie. Heureusement, la jeune femme n'était pas prude et j'en ai eu pour mon argent avec "Sliver", "L'expert" (scène de cul bizarre avec Stallone), "Intersection" ou même "Basic Instinct 2" dans un délire déjà plus MILF. Sharon tu resteras ma première et pardon pour "Striptease" avec Demi M. C'était la seule fois.

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JIM CARREY, mon héros. Le meilleur acteur des trente dernières années, au moins. Capable de transcender un film moyen comme "Yes Man" ou "Menteur, menteur" avec ses mimiques, capable de susciter de l'émotion (la vraie, celle qui fait chialer en secret) dans "Man on the Moon" ou "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Jim, je te pardonne même pour "Braqueurs Amateurs" ou "Batman Forever". C'était pas ta faute, toi t'étais bon. Je t'aime.

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Avec ses yeux de Droopy et sa propension à s'attirer les pires emmerdes, VINCENT LINDON ne pouvait que devenir mon meilleur pote. Et même s'il joue toujours le même type paumé mais rebelle à l'intérieur, je reste un grand amoureux du personnage. Et je ne rechigne même pas à le voir dans une petite comédie sentimentale que tout le monde a déjà oublié.

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Un peu beau gosse, mais pas trop, maladroit, attachant, rigolo sans être pitre, cynique, séducteur, fragile... HUGH GRANT a représenté l'idéal masculin pendant longtemps. Les femmes le désiraient et les hommes l'admiraient secrètement. Moi le premier. Et même s'il joue toujours dans le même film romantique usé jusqu'à la corde, je reste un client fidèle et il reste mon modèle.

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Découverte réellement à sa mort (pas d'bol), l’œuvre de STANLEY KUBRICK est abominablement riche, malgré un nombre de films restreint. J'ai été littéralement cueilli par "Full Metal Jacket" puis "Orange Mécanique" et "2001". Et même s'il a passé l'arme à gauche un peu trop tôt, je suis heureux de savoir qu'il me reste deux ou trois films de lui que je n'ai pas vu. Des films probablement quelconques que je n'aurais jamais envisagés s'ils avaient été de quelqu'un d'autre... D'ailleurs, j'aime trop l'idée de savoir qu'il m'en reste encore que je me refuse à les visionner. Je suis con.

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JACK NICHOLSON est objectivement le meilleur acteur américain des cinquante dernières années (avec Dustin Hoffman). Son côté bougon, voire carrément flippant, crève l'écran. Et le poids des années ne l'empêche pas d'exprimer une réelle émotion toute en retenue dans ce formidable "Monsieur Schmidt" dont je n'attendais pas grand chose et que je n'aurais peut-être jamais vu s'il n'était pas la tête d'affiche.

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J'ai commencé WOODY ALLEN en pensant que ça ferait bien, comme tout le monde. Et j'ai été drôlement étonné de trouver ça rigolo. Du coup, je m'étais enchaîné la quasi totalité de ses films en peu de temps. Les vannes s'enchainent et les rapports humains sont parfaitement décrits. Alors malgré sa période "Ersatz de Bergman" dans les années 80 et ses errements sympathiques et séniles depuis le milieu des années 2000, je reste attaché à ce bonhomme incroyable.

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Mon deuxième amour sur grand écran. Encore une blonde au physique avantageux. Découverte dans "The Mask", c'est dans "Mary à tout prix" que CAMERON DIAZ m'a rendu fou. Son côté décalé (mais bonasse quand même) avait alors tout pour me plaire. Si elle n'est plus de toute première fraîcheur, je lui reste fidèle même devant des séries B comme "Bad Teacher" (qui n'aurait jamais été exploité en France si elle n'apparaissait pas au générique).

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Un type capable de détruire la moitié de la Terre dans chacun de ses films tout en promulguant un message d'amour rose bonbon ne peut être qu'un génie incompris. En tant que grand fan premier degré de films catastrophe, il m'est difficile de ne pas vouer un culte à ROLAND EMMERICH. Et les ignorants seront détruits.

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Une vraie madeleine de Proust. JEAN DUJARDIN me renvoie à mon adolescence et aux sketchs des 'Nous C Nous' qui me faisaient bêtement ricaner. Déjà, à l'époque, je trouvais qu'il se dégageait un truc de ce mec au physique de jeune premier. De là à imaginer qu'il obtiendrait l'oscar du meilleur acteur... Je l'ai suivi dans ses délires, encensant sa liberté et son humour. Je suis le genre de gars un peu lourd qui peut enchaîner les citation d' "OSS 117". Déjà, j'étais le seul à rigoler dans la salle. Je suis même allé voir le pas terrible "Un + une" pour ses beaux yeux. Mais surtout, je me souviens qu'être allé voir "Brice de Nice" une deuxième fois en salles a littéralement changé ma vie. Autant dire que je ne raterai pas le 3... pas comme le 2.

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Il fallait bien le nom de HAYAO MIYAZAKI pour que j'ai envie de voir un film nommé "Kiki la petite sorcière" et, pire, que je prenne mon pied devant ! Même chose pour "Porco Rosso". Je ne compte même plus le nombre de ses films qui m'ont littéralement scotché. Un vrai enchanteur des temps modernes.

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Comment penser, après avoir grandi avec les délires des ZAZ/Leslie Nielsen, qu'il pouvait exister encore plus délicieusement absurde ? "Sacré Graal" a été l'un des chocs les plus agréables de ma courte vie, confirmé par "La Vie de Brian". J'ai alors prêté allégeance aux membres des MONTY PYTHON, les suivant dans leur parcours commun (même dans le très inégal " Sens de la Vie"... qu'il faudrait que je revoie, j'ai dû louper un truc) ou en solo (encore ému par l'apparition d'Eric Idle à la cérémonie des JO de Londres).

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En deux films ("Pi" et "Requiem for a Dream"), DARREN ARONOFSKY m'a littéralement tapé dans l’œil. Sa patte dérangée et ambitieuse, je l'ai retrouvée dans "The Fountain" et "Black Swan". Je l'aime tellement que j'ai préféré stopper "Noé" après dix minutes car je ne voulais pas me fâcher avec lui.

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Dans le genre 'amour honteux', ADAM SANDLER se pose là. Inexplicablement, j'adoooore ses comédies romantiques à l'humour scato, aux clichés éculés et à la prise de risque minimale. Il a beau être le Hugh Grant du pauvre, il m'a conquis avec l'excellent "Punch Drunk Love". Je ne l'ai pas trop croisé depuis mais j'ai eu un deuxième coup de cœur pour lui (enfin, surtout pour sa partenaire) dans "Amour et Amnésie". Et il m'a même fait apprécier "Pixels", le salaud.

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Parce qu'il n'y pas que les américains dans la vie. Il y a aussi les réalisateurs européens... qui viennent tourner aux États-Unis. WIM WENDERS c'est une certaine vision du voyage, de l'errance que je partage tellement que je vois en lui un double caché de ma personnalité (je lui souhaite que ce ne soit pas réciproque). La découverte de son œuvre (y compris et surtout ses débuts allemands) a peut-être été mon premier vrai sentiment amoureux du cinéma en tant que jeune adulte. "Don't Come Knocking", le seul vu sur grand écran est resté une très belle expérience.

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Fut un temps où je vouais un amour aveugle à DAVID LYNCH. "Eraserhead" puis "Mulholland Drive" avaient été (surtout le premier) les expériences cinématographiques les plus étonnantes de ma vie de cinéphile. Je n'avais pas tout compris (je n'avais rien compris ?) mais étonnamment, et pour la première fois, j'avais adoré cette sensation déstabilisante de perdre pied. Ce mec est génial et ne se prend pas tant au sérieux qu'on pourrait le croire, il suffit de voir la série "Twin Peaks". Je ne le lâcherai pour rien au monde, et tant pis s'il m'a offert ma plus belle sieste en salles avec "Inland Empire". Je suis sûr que c'était fait sciemment.

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Un peu jeune pour le découvrir à l'époque des Nuls, je suis néanmoins rapidement tombé amoureux d'ALAIN CHABAT. "La Cité de la Peur", d'abord. Puis toute une palanquée de films variés où il crevait l'écran dans le rôle du pauvre mec (ou du pauvre chien) qui se cherche, qui se perd pas mal mais finit par faire preuve de caractère, souvent maladroitement. C'est un peu moi, lui aussi. Mais son humour surtout. L'époque de "Mission Cléopâtre" et "Burger Quiz". Même s'il est presque devenu un acteur de comédie romantique parmi tant d'autres (on a eu Charlotte Gainsbourg et Mathilde Seigner, on attend Sophie Marceau), il m'amène encore à découvrir des petites perles surréalistes comme "Réalité". Bref, s'il y en a un que je suivrai jusqu'au bout, c'est bien lui.

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"Braindead" et "Bad Taste", c'étaient les deux cassettes qu'on empruntait fébrilement au vidéoclub en craignant que le responsable ne refuse de les louer à des gosses de douze ans (tu parles s'il s'en foutait pas mal, il nous laissait même prendre les traumatisants et immondes "Face à la mort"). Rien que pour ça, grâce soit rendue à PETER JACKSON. Mais après quelques autres films sympatoches et maîtrisés, le coup de grâce, justement, vint avec la trilogie du "Seigneur des Anneaux". Véritable fantasme collectif transposé brillamment sur grand écran, l’œuvre fascine encore aujourd'hui par sa richesse et son équilibre. Il suffit de voir sa préquelle du "Hobbit" qui souffre de la comparaison. Mais je n'en veux pas à Peter car on y sent une réelle nostalgie de la précédente trilogie qui l'a peut-être bouffé. Je partage ce sentiment et j'ai eu envie de le prendre dans mes bras, de lui taper dans le dos et de lui dire "c'est pas grave, Pete" (mais en anglais).

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La première trilogie de STAR WARS m'a émerveillé (sauf le tout premier, mais faut pas le dire). L'Aventure avec un grand A, l'exotisme, les monstres, la bagarre, un scénario digne (ou pompé sur ?) des plus grandes tragédies antiques. Plus tard, les jeux vidéo, les bandes dessinées, les jeux de rôle et même la prélogie m'ont rendu définitivement amoureux de l'univers étendu et de sa richesse incroyable. Tant pis si J.J. Abrams a tout balayé d'un revers de main, j'attendais ce nouveau volet avec une impatience difficilement contenue. Et revoir le regard triste et translucide de Luke Skywalker m'a fait fondre dans mon fauteuil à 14 €. Même pas peur de l'overdose disneyenne prévue.

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Quel bonheur quand j'ai découvert, par le biais de "Dogma" et "Clerks", un réalisateur décomplexé, nourri de (sous-)pop-culture et surtout très marrant. Ambassadeur des geeks (ou nerds, je sais jamais), KEVIN SMITH m'a ainsi conduit à voir un film au titre aussi improbable que "Jay & Bob contre-attaquent". Le pire, c'est que j'ai adoré.

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Suite au choc "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" (meilleur film vu en salles), j'ai décrété en unanimité avec moi-même que MICHEL GONDRY était génial. Coup de foudre soudain et déraisonnable pour ce réalisateur qui ne m'a rien proposé de grand depuis... mais qui a réussi à me faire déplacer pour voir un (très bon) obscur documentaire sur un mec inconnu (à mes yeux, hein) qui organise un concert secret.

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L'inventeur du 'feel-good movie' ne pouvait qu'avoir une place d'honneur dans mon panthéon secret. Le gars possède la recette miracle pour me faire fondre à chaque fois malgré son âge avancé et les thèmes improbables de ses films. Et tant pis si les bons sentiments sont parfois mal vus par mes contemporains, je n'en serai jamais écœuré quand FRANK CAPRA les met en scène.

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Double coup de cœur immédiat pour CHRIS MARKER avec "La Jetée" et "Sans Soleil". Il m'a fait explorer des voies cinématographiques dont je ne soupçonnais même pas l'existence et mérite, à ce titre, d'être béni. Du coup, je me suis plongé dans le reste de son œuvre, naviguant entre documentaires politiques malicieux ("Chats Perchés") et projets expérimentaux hypnotiques ("Level Five")

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SCARLETT JOHANSSON est ma troisième blonde. La plus belle et talentueuse de toutes. Je suis même prêt à m'infliger du Michael Bay ou de l'Avengers pour elle. Et le pire c'est que je l'assume totalement.

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CHRISTOPHER NOLAN est un extraterrestre. Jamais un faux pas, que des grands films. On pourra lui reprocher, justement, un manque de personnalité et un trop grand classicisme plastique. Mais on s'en fout. Même son prochain film qui part avec le handicap de s’appeler "Dunkerque" devrait mettre tout le monde d'accord.

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Désolé mais depuis "Les dents de la Mer 2" et "Les dents de la Mer 3" (oui, oui, pas le 1), je voue un culte fanatique aux FILMS DE REQUINS. Si les nanars Z autours de ces monstres préhistoriques pullulent aujourd'hui, c'est à cause de types comme moi. Encore navré. Et je ne suis pas prêt de guérir, j'ai la série des "Sharknado" qui m'attend.

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Oui, bon, pour BERNARD MENEZ, y'a rien à expliquer, c'est fusionnel, c'est tout.