Nostalgie quand tu nous tiens !

Independence Day premier du nom est un petit peu une forme de pêché mignon, tel un burger bien gras que l'on s'apprête à savourer. Le premier Independence Day était un film à la gloire de l'Amérique qui bat des Alien envers et contre tout, à l'héroïsme exacerbé et j'en passé. Bref, Emmerich est un bon petit soldat d'Hollywood.

Pour cette suite, on va reprendre les mêmes ingrédients et on va surtout titiller le souvenir des spectateurs qui ont vu le premier film du nom. Alors bien entendu, ça joue su la corde sensible et ça fonctionne pas trop mal. D'autant que ça permet de faire passer la pilule de la fainéantise scénaristique qui accable ce Independence Day: Resurgence.

Ce n'est pas un casting, en demi-teinte qui va nous offrir non plus les meilleures jeux d'acteurs du siècle. Ceux qui n'ont pas rempilé sont remplacés par leurs fils ou leurs filles dans l'histoire. Mais heureusement, il y a ceux qui sont encore là de Jeff Goldblum à Bill Pullman ou Judd Hirsch. Quand on vous dit qu'on parvient à vous titiller le côté nostalgie.

Pour le reste, il y a l'idée de voir ces extraterrestres fonctionner comme une ruche ou une fourmilière. C'est pas nouveau mais c'est pas mal non plus. On en prend plein la vue du côté des effets spéciaux. On parvient aussi à intégrer le film dans l'espèce d'équilibre mondial des puissances, la Chine a une plus grosse part du gâteau dans l'oeuvre que par le passé. Il faut bien aussi toucher un marché que l'on ne visait pas nécessairement il y a plus de vingt ans.

Mais bon faut pas déconner non plus, les idées pour sauver le monde, elles restent américaines !