Mouais, j’en suis pas certain après tout. Roland Emmerich est au cinéma ce que les vins Guevel ou la cuvée du Père Benoît sont à œnologie. Godzilla, 2012, Le Jour d’Après ... Ce type à la manie de vouloir sauver le monde d’une énoooooorme catastrophe. 20 ans après le succès gigantesque d’Independence Day, voici donc sa suite. Personne ne l’attendait vraiment mais la voilà. Disons-le tout net, grosso modo, le contrat est rempli. Ça bastonne, ça flingue, ça tire trois larmes, ça montre des effets spéciaux spectaculaires. Si vous n’attendez rien de plus du cinéma, parfait, vous en aurez pour votre argent (ou votre bande passante). Pour les autres, il y a l’impression d’avoir déjà vu mille fois ce film. On ne s’y ennuie pas mais il n’y a aucune surprise à attendre. Et ne trépignez pas à l’idée qu’un Will Smith vienne dynamiter un humour poussif, ça n’arrivera pas. Bref, le contrat est rempli et Emmerich a encore sauvé le monde. Comme les vins Guevel donc, on ne s’attend pas à grand-chose mais n’empêche qu’en insistant un peu, on peut quand même se prendre une cuite avec et vite oublier ce qu’on a bu.

Konika0
5
Écrit par

Créée

le 28 sept. 2020

Critique lue 49 fois

Konika0

Écrit par

Critique lue 49 fois

D'autres avis sur Independence Day : Resurgence

Independence Day : Resurgence
Behind_the_Mask
3

Royal Gadin

Si vous lisez régulièrement mes avis, je pense que vous vous êtes rendus compte que le masqué, au fond, c'est un faux méchant. Qu'il trouve très souvent quelque chose à sauver, même des pires films...

le 23 juil. 2016

67 j'aime

16

Independence Day : Resurgence
SanFelice
8

Parodie !

Il y a sûrement quelque chose que l'on a sous-estimé chez Roland Emmerich. Non, mais sans blague, aucun être doué d'un minimum d'intelligence ne peut décemment pondre de telles bouses et appeler ça...

le 11 oct. 2016

64 j'aime

11

Independence Day : Resurgence
guyness
2

On n'interprète qu'aux riches

Instinctivement, si on vous parle de grandes performances d'acteurs, un tas de références plus ou moins évidentes vous viennent spontanément en tête. Vous pensez à Kinski dans Aguirre, Brando dans...

le 8 sept. 2016

55 j'aime

29

Du même critique

Calmos
Konika0
7

Barbmos

Le hasard fait succéder Calmos à Barbie. Mais le hasard n’existe pas, diront certains. Et réellement, on tient là un concept bien plus porteur que le Barbenheimer supposé condenser toutes les...

le 5 août 2023

6 j'aime

2

Bowling Saturne
Konika0
2

Commissaire Moulin contre les chasseurs masculinistes

Ce sont le synopsis mystérieux, l’affiche idoine et le succès critique qui m’ont amené à lancer le film. Que de vile tromperie dans ce monde. Ils sont deux frangins. L’un est commissaire de police et...

le 21 mai 2023

6 j'aime

L'Antre de la folie
Konika0
7

Un autre Carpenter

D’une certaine manière, L’Antre de la Folie occupe une place un peu spéciale dans la filmo de Carpenter. Il a quelque chose de différent et c’est ce qui m’a donné envie de le revoir. Un auteur à...

le 11 sept. 2021

5 j'aime