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Mola Ram
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Sur de bons rails
Une fois n'est pas coutume, ce deuxième volet dépasse le premier sur tous les plans (c'est l'inverse d'habitude), sauf sur celui du scénario peut-être, où les deux se valent.
Point de référence biblique ici, ni de nazis, mais une secte d'adorateurs de Kali, déesse hindoue de la destruction (entre autres, mais on ne retient toujours que cet aspect-là -en le détournant qui plus est-).
C'est là le décor, digne d'une attraction de parc à thème (et qui en inspira une d'ailleurs) qui fait les frais de la bénédiction divine, en finissant sous l'eau et les gravats, pour honorer le budget de la production, qu'on devine être pharaonique (qu'y a-t-il de plus jouissif, en effet -"pour un pervers", diraient certains-, que de détruire soi-même ce qu'on a eu tant de mal à construire, comme le ferait un moine tibétain avec son mandala ?)...
L'intérêt ne retombe jamais complètement du début à la fin du film, avec un Harrison Ford enfin spontané, et une musique qui colle vraiment à l'action (on note la présence d'un second leitmotiv, pour le personnage de Demi-lune).
Un long métrage peu subtil néanmoins ; qui s'adresse donc surtout à un jeune public.
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le 2 sept. 2020
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