C'est avec Inferno que Ron Howard nous ramène le professeur Robert Langdon, qu'il avait laissé en 2009 au Vatican, pour cette nouvelle aventure sur grand écran, au lieu d'adapter le troisième livre de la saga du romancier Dan Brown, la production préfère se pencher sur le quatrième opus avant.
Inferno était sans conteste une grosse attente pour mes beaux yeux châtaignes puis-qu’ayant adoré les deux premiers films la logique ce pose là ("là" ne signifiant pas un lieu réel tel qu'un dessous de plat ou un garage en banlieue près d'une petite banque de quartier longeant l'épicerie du coin).
Suis-je déçu de cette nouvelle aventure ? La question est en droit d'être posée car bon le but du délire c'est que j'donne un minimum mon avis non ? Sinon je détalle et je vais faire des crêpes...
Eh bien non, point de décevance en ce long métrage une fois encore très critiqué, Howard ne fera donc jamais l’unanimité, et encore moins avec cette saga, pourtant cet opus laissant de coté la religion pour s'attaquer à une menace beaucoup plus grande que dans les précédentes aventures du professeur, se révèle fort épique.
En effet, dès les premières minutes on comprend que ça va courir et se poursuivre pour éviter ou déclencher une sorte d'apocalypse. La menace n'est autre qu'une peste visant à rayer une bonne grosse partie de la population du monde, pour repartir sur des bases saines. Si je ne suis pas contre l'idée, faut croire que le reste des gens le sont. Une stérilisation de masse serait un remède déjà plus raisonnable pour notre planète, m'enfin là est un autre débat.
Howard nous plonge donc dans une aventure qui s'arrête rarement, si quelques passages comme des flashback ou autres s'éternisent un chouia trop, le tout reste mouvementé et terriblement efficace, Hans Zimmer accompagnant génialement le tout grâce à une BO oppressante. Les effets spéciaux se trouvent aussi être bluffants et surtout terrifiants lors des séquences post-apocalyptiques.
Le casting une fois de plus mené par un Tom Hanks génial est intéressant, Felicity Jones, Omar Sy, Ben Foster, Irrfan Khan ou encore l’imprononçable Sidse Babett Knudsen sans révéler des prestations sensationnelles font tranquillement le boulot.
En bref, j'adore toujours autant les aventures trop souvent dangereuses et curieuses de ce pauvre Robert, Howard signe d'ailleurs une réalisation inspirée et présentant de très beaux plans par moment, notamment ceux de la ville de Florence.
Da Vinci Code ne m'a donc pas déçu, Anges et Démons non plus, Inferno suit le même chemin, hâte de voir le prochain épisode du coup.
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